Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage... (Georges Brassens)

jeudi 21 février 2013

Melbourne


N.B. Il y a deux articles coup sur coup. Eh oui, comme il était très difficile de trouver un wifi gratuit en Australie et que les wifi payant étaient hors de prix nous avons du retard... Dur à croire que le pays où nous avons eu le moins de moyens de communication soit l'Australie...


Nous avons passé 25 jours dans ce pays plein de soleil, de vagues, de sable, de forêts, de kangourous, de koalas, de perroquets et de… Français ! A notre arrivée à l’aéroport, c’est Catherine qui nous accueille et nous emmène chez elle, dans un quartier résidentiel calme de Melbourne. Quel confort de ne pas devoir réfléchir en sortant de l’avion. Juste suivre quelqu’un de confiance, et parler notre langue maternelle… A notre arrivée « à la maison », c’est le luxe : une chambre pour nous, une grande cuisine, un jardin, des repas équilibrés avec des produits on ne peut plus frais et même un taxi personnel, nous parlons bien sûr de Catherine, qui nous emmène partout lorsqu’elle le peut. En plus d’être notre cuisinière, elle est notre secrétaire pour appeler le centre de vaccination du coin (un petit rappel à faire), notre traductrice (les Australiens sont plutôt compliqués à comprendre…) et notre guide. Et oui, Catherine nous a fait découvrir l’Etat du Victoria de la plus belle des manières : en nous conduisant dans les plus beaux endroits, mais là où les touristes ne vont pas !

A commencer par la forêt de Dandenong, à côté de Melbourne. Des eucalyptus immenses nous entourent, avec à leurs pieds des fougères centenaires. Les feuilles de ces dernières font en tout cas deux mètres de long ! Autour de nous, ça caquète ! De jolis perroquets bleu et rouge virevoltent de branche en branche et essaie même de nous piquer notre sandwich. D’ailleurs Valentin est bien persuadé que quelqu’un lui pose la main sur l’épaule avant d’avoir faire un tour sur lui-même et de se rendre compte qu’il a un perroquet sur lui ! Trop drôle ! C’est qu’il venait d’ouvrir le coolbox plein de victuailles…

Un autre jour, nous nous rendons vers une maison toute particulière. En fait, elle n’a rien d’extraordinaire, si ce n’est qu’elle a été le domicile des grands-parents de Christelle pendant trois ans. Une énorme pensée à eux à ce moment-là et quelques photos qui leurs sont envoyées sur le champ.

Petite balade en voiture sur la péninsule de Melbourne, où Catherine nous laisse le temps de découvrir les beaux points de vue, ainsi que de prendre notre tout premier bain australien sur une plage digne d’une île paradisiaque. Sable fin et eau chaude translucide, le rêve ! Ah oui, pour tous ceux qui sont sous la neige, on pense fort à vous bien sûr ! Hihi !

Mais venons-en au but principal de notre épopée en Australie : l’Open de tennis ! Oui, oui, nous avons eu la chance d’aller voir les matchs ayant lieu dans la Rod Laver Arena et tous les autres courts durant deux jours de suite ! Non, pas Federer malheureusement… ce Monsieur n’est jamais venu à la seule occasion que nous avions de l’entre-voir (entre les centaines de gens amassés devant nous), c’est-à-dire à un entraînement prévu sur un court annexe. Mais on s’est bien rattrapé, car nous avons vu jouer devant nous, en live, en vrai : Djokovic et Berdych, Tsonga et Gasquet, Kuznetsova et Wozniaki, Azarenka et Vesnina, Sharapova et Makarova et pleins d’autres… Mais le best of, c’était quand même Martina Hingis dans un match des légendes !
On a bien essayé de faire « coucou » à la caméra pour que vous nous voyiez à la TV, mais elle n’est jamais venue se fixer sur nous… Alors vous avez le droit de ne pas nous croire d’avoir vu toutes ces stars du tennis en vrai juste devant nos yeux, mais ce n’est pas du pipeau, on y était ! hihi ! Nos impressions ? C’était génial de voir tout ce qui entoure le court et qu’on ne voit pas à la TV, d’entendre Sharapova crier (comme plusieurs autres d’ailleurs) et de se dire une fois de plus : elle exagère !, de voir ce qu’il se passe durant les publicités, mais surtout, de voir courir ces joueurs et ces joueuses en réalité. Ce qu’ils font est vraiment fou et on se demande bien comment ils tiennent le coup pendant toutes ces heures de tennis intensif et parfois par une chaleur écrasante. Nous pensons par exemple à notre cher Wawrinka qui finit par perdre contre le numéro 1 mondial Djokovic, après 5h de match, et donc à 2h du matin ! Et d’ailleurs, une question nous turlupine encore : comment gèrent-ils la crème solaire ? Parce qu’on peut vous le garantir, sans crème, c’est le coup de soleil garantit en dix minutes tant les rayons sont méchants dans ce coin-ci du globe. Alors comment faire pour que la crème ne coule pas dans les yeux et pour que la protection tienne la durée des longs matchs ? A part ça, on reviendrait volontiers, car c’est vraiment sympa de vivre un tel événement sportif en live et « à l’heure » !

Et puisqu’on est à Melbourne, autant profiter d’aller voir les Douze Apôtres, ces formations rocheuses magnifiques qui se trouvent au bord de l’océan ! Catherine nous emmène (deux autres jeunes Françaises également en séjour chez elle et nous) sur la Great Ocean Road, qui longe des plages splendides, qui traverse des forêts impressionnantes pleines de koalas, des bouts de campagne et des villages sympathiques. Nous passons entre autre par Geelong, Apollo Bay et Port Campbell. Nous avons la chance de pique-niquer à plusieurs reprises devant des paysages splendides et de nous amuser dans de belles vagues. Mais sur ce coup-là, je crois que les images parleront vraiment mieux d’elles-mêmes. Toujours est-il que nous avons eu énormément de plaisir à découvrir cette belle région qu’est le Victoria avec Catherine, Lynda et Amandine ! Il ne nous reste qu’une chose à dire : MERCI Catherine et Clive pour votre accueil chaleureux !

Nous quittons ensuite le Victoria pour Sydney, puis Perth… Tout ça en détails et en images dans le prochain article !

Après quatre mois en Amérique du sud...


Après quatre mois passés en Amérique du Sud, nous voulons aussi vous parler et vous montrer certaines réalités de ce continent, ou en tout cas des quatre pays que nous avons visités. Par où commencer ? Peut-être par vous parler des choses qui nous ont surpris plutôt négativement et finir ensuite par les choses qui nous ont agréablement étonnés.

Pour commencer, la pollution et les déchets sont des problèmes auxquels les Sud-Américains sont très peu sensibilisés. Très souvent les gens jettent leurs déchets dans la nature, au bord des routes, juste derrière la clôture de leur jardins (du coup il y a un jardin très propre, entouré d’un champ de bouteilles PET, eh oui ça à l’air de pousser dans les champs…) et même certaines fois les jardins servent de déchetterie. Ce problème a tendance à gâcher un peu certains paysages car il n’est pas rare de se trouver sur un point de vue pour admirer une beauté de la nature et de baisser les yeux ou de tourner la tête pour apercevoir une petite déchetterie « sauvage ». Au niveau pollution encore, les voitures et les camions sont plus que vieux et certains (beaucoup) n’ont aucun filtre à particules ni aucun catalyseur. Du coup les gaz sont très, très noirs et nauséabonds. Même s’ils utilisent les véhicules jusqu’au bout et les pneus aussi par exemple, ce qui évite le gaspillage, il y a un moment où ces véhicules ne devraient plus avoir l’autorisation de circuler car ils polluent et ne donnent plus aucun gage de sécurité. Du coup voilà, on a très souvent pesté et toussé sur les trottoirs, en particulier au Pérou et en Bolivie. Nous avons aussi souvent été choqués de voir des sacs plastiques, pneus, bouteilles, poubelles et toutes sortes de déchets partout. Partout, partout… et ceci au Chili et en Argentine aussi, même si ces deux pays sont un peu plus développés que le Pérou et la Bolivie économiquement et socialement. A ce niveau-là, on remarque clairement qu’en Suisse on est très bien loti et que la population fait des efforts de tri des déchets et essaie de diminuer son impact sur l’environnement en prenant les transports publics par exemple. Et ce malgré le fait qu’on entende souvent qu’on ne fait pas assez d’efforts dans ce domaine. Mais au lieu de nous rappeler constamment ce qu’on ne fait pas bien, il faudrait plutôt nous encourager à continuer nos efforts et à les accroître. En bref, il faudrait prendre le problème avec une vision plus positive car les efforts par rapport à d’autres pays développés (on pense au Canada et à l’Australie, au Chili et à l’Argentine) sont considérables. Pour le Pérou et la Bolivie, nous nous sommes souvent posé la question suivante : Comment diminuer la pollution et rendre les rues et les maisons moins insalubres. Mais aucune solution nous vient à l’esprit quand on voit que certaines familles vivent dans des maisons faites en adobe et qui ne sont pas finies d’être construites (et ne le seront peut-être jamais). Ou encore quand on remarque qu’à la Paz, certaines familles sont contraintes de vivre dans des maisons qui risquent de s’effondrer dans un glissement de terrain après la prochaine forte pluie. La question est difficile. Comment imaginer améliorer la qualité de vie d’un pays lorsqu’une grande partie de la population ne peut que se donner les moyens de survivre dans la misère ?


Autre point que nous n’arrivons pas à nous décider à mettre dans le côté négatif ou positif de l’Amérique du Sud. Pour Valentin, c’est parfois négatif, Christelle trouve cela plutôt comique… les toilettes ! Alors on le met entre les deux. Qu’elles soient publiques ou privées, dans un hôtel ou dans un camping, les toilettes ne se ferment (quasiment) jamais ! Si, si, elles ont bien une porte (quoique parfois c’était la porte d’entrée de toutes les toilettes !), mais le loquet est quelque chose qui n’existe pas. Non, ce n’est pas vrai, la moitié du temps, il y en a un, mais il n’est pas possible de le fermer. Donc c’est comme ça, on ouvre trois cabines en tombant sur des mecs ou des filles avant d’en découvrir une libre, et là encore on n’est jamais tranquille sur son trône, comme dirait Monsieur. Le « pire » soucis, c’est lorsque la porte est à 3m des toilettes… on ne peut pas la retenir si quelqu’un entre. Alors on fait avec, et on en devient parfois constipé… Doit-on parler du papier hygiénique ? Rien de plus simple : il n’y en a pas ! Alors on porte toujours son PQ sur soi, ça fait partie de l’ordre en poche. Et comme les canalisations n’ont pas été faites pour le papier, ben il y a une petite poubelle remplie de papier utilisé à côté des WC. Certaines fois c’est appétissant…

En parlant d’appétit nous entrons dans un des supers côtés de notre voyage en Amérique du Sud. En effet, depuis le Pérou jusqu’en Argentine en passant par la Bolivie et le Chili, on a toujours très bien mangé. En commençant par les steaks d’Alpaga avec pomme-de-terre ou quinoa des hauts plateaux andins, le jus de fruits exotiques concocté sous nos yeux, le ceviche ou le saumon du Chili, les tartines au dulce de leche et les steaks de bœuf accompagnés d’un bon Malbec en Argentine. On pourrait vous parler de bons petits plats pendant des heures mais c’est juste pour vous mettre l’eau à la bouche. Une autre particularité de ces pays sont la feuille de coca pour la région andine et le mate (infusion) pour les Argentins. La feuille de coca occupe une place importante dans la population des Andes et principalement chez les Quechuas et les Aymaras que ce soit  mâchée, infusée ou donnée en offrande. Elle a en effet des vertus préventives contre le « soroche » (le mal des montagnes), elle  a aussi des vertus stimulantes (les chauffeurs de bus se bourrent les joues de feuilles de coca pour ne pas s’endormir) et est très utilisée comme offrande à Inti (le soleil) ou à Pacha Mama (mère nature). Les Argentins ont pour leur part leur boisson nationale, le mate. C’est un mélange d’herbes à infuser qui se boit dans une calebasse et qui a un goût très amer. Ils sirotent leur mate à longueur de journée à la paille et ils le partagent avec leurs amis et ce, toujours dans la bonne humeur et en discutant pendant des heures.

Parlons des gens. Contrairement à nos appréhensions d’avant-voyage, les Sud-Américains sont adorables ! Certes, au Pérou, nous sentions parfois une certaine tension ou agressivité entre eux, mais jamais envers nous. Ils nous ont toujours respectés, aidés, conseillés, souris. Au marché, dans les restaurants, dans les hébergements, dans les bus, dans les stations essence, partout, nous nous sommes sentis accueillis, et la plupart du temps, avec le sourire. Certains ont engagé la discussion avec nous, malgré que notre espagnol ne soit pas bon. Ils prenaient le temps, même s’ils devaient attendre qu’une phrase complète et plus ou moins correcte sorte de notre bouche. Certains nous ont dévoilé des bribes de leur vie, comme Vanessa, notre professeur d’espagnol, ou Reinaldo, notre guide en montagne. Nous sommes ressortis enrichis de chaque conversation. Ici, les gens sont ouverts à l’étranger, malgré un passé qui pourrait les pousser à ne pas nous apprécier. Un point qui nous a bien fait réfléchir… En faisons-nous de même avec les touristes de passage en Suisse, quelque soit leur nationalité ?

Le dernier point fort de notre voyage en Amérique du Sud, et pas des moindres… les paysages grandioses ! La région de Nazca, les alentours d’Arequipa, les ruines incas autours de Cusco, la vallée des Incas, le Salkantay, le Machu Picchu, le lac Titicaca et ses îles, les montagnes bordant la Paz, le Salar d’Uyuni, le désert d’Atacama, ses lagunes, sa vallée de la Lune, les canyons argentins, la cordillère des Andes du nord au sud, l’Aconcagua, la région des lacs et volcans du Chili, la côte océanique en Argentine, les paysages fous de Patagonie, à Torres del Paine, au Perito Moreno, à El Chaltèn, puis pour terminer, Ushuaia et le canal de Beagle… nous avons été éblouis, nous avons souvent été stoppés dans notre avancement, comme cloués devant tant de beauté. Oui, nous sommes d’abord venus ici pour vois des paysages, des montagnes, de la nature quasi vierge, mais nous ne nous attendions pas à autant, à si extraordinaire et en prime à être accueillis de la sorte. Il y avait toujours une phrase d’intérêt, sur nous, sur ce qu’on vient faire en Amérique du Sud ou sur notre pays, même si c’était juste pour nous dire de bien saluer Roger Federer quand on le croisera en Suisse… (on a bien ri ce jour-là), il y avait toujours un petit mot sympa…  C’était magique !

Evidemment que les photos et les textes que nous vous avons fait partager dans les articles précédents ne permettent pas de vous transmettre les émotions que nous avons ressenties. C’est pourquoi nous nous sommes si souvent dit : «  Si seulement nos amis et familles pouvaient être là, avec nous, pour voir ça… ». Alors à tous ceux qui aiment le voyage et qui ne connaissent pas encore ces régions si belles, nous voulons vous dire une chose : foncez ! amé

vendredi 8 février 2013

Buenos Aires


Après un décollage quelque peu secoué par le vent patagon, nous profitons une dernière fois de la vue magnifique sur le canal de Beagle et les montagnes de la Terre de Feu. Quatre heures plus tard nous voici à Buenos Aires. Le choc des températures est assez brutal. Nous passons de 10-15°C à plus de 32°C. Au terminal d’arrivée nous troquons donc nos bonnets, gants et vestes polaires contre nos tongues et nos shorts. Que c’est agréable ! Nos premières impressions de Buenos Aires sont positives et se confirmeront pas la suite. Nous avons décidé de nous installer dans Palermo, le quartier animé (dans le bon sens du terme) de la ville. Au programme de ces derniers jours sud-américains, tango, découverte de certains monuments de la ville à vélo, détente et shopping. Buenos Aires est un mélange des plus grandes villes européennes. Un petit air de Paris avec ses activités culturelles, ses cafés, ses terrasses. La douceur du climat nous emmène à Barcelone et les boutiques de modes et de prêt-à-porter sont dignes des grands couturiers de Milan. Et bien sûr ce côté argentin avec du bœuf dans tous les restaurants et des milongas bondées qui bercent les soirées au rythme du tango. C’est d’ailleurs sur ces rythmes que nous passons notre première soirée. Une heure de cours pour découvrir les bases du tango. Selon le professeur, le tango est « muy facìl », c’est comme une marche : gauche, droite, gauche, droite, etc. Mouais, facile à dire, encore faut-il ne pas marcher sur les pieds de sa partenaire où ne pas foncer dans un autre couple ! Et finalement suivre le tempo de cette musique si particulière.


Mais le premier cours fût  une super expérience, tellement sympa que nous avons enchaîné avec deux autres cours les soirs suivants. Après une courte nuit, car la soirée s’est terminée tard sur une terrasse avec un cocktail et de la musique « live », nous louons deux vélos pour découvrir la ville qui est découpée en quartiers bien différents. En premier lieu nous traversons le quartier aristocratique avec ses vieilles demeures charmantes. Ensuite nous traversons le quartier des banques avec ses quelques gratte-ciels et sa marina, puis finalement nous atteignons le centre politique de la ville sur la place « 25 de Mayo ». Nous avons une pensée émue pour toutes ces mères qui ont défilé des années durant pour lutter contre l’oubli de leurs enfants disparus sous la dictature. Actuellement, cette place est couverte de banderoles pour rappeler au gouvernement de ne pas oublier ses héros tombés lors de la guerre des Malouines. Cette dernière reste une grande cicatrice dans le patriotisme argentin et il n’est pas rare de voir des panneaux proclamant « Las Malvinas son Argentinas »… Cette place chargée d’histoire récente fait quelque peu contraste avec le pays que l’on a découvert durant ces deux derniers mois. En effet, même si la corruption reste présente dans la vie politico-économique du pays, nous avons le sentiment que la population est en train de se relever de son sombre passé, soigne son image et réserve un accueil chaleureux aux étrangers. De plus la jeunesse est extrêmement dynamique dans la vie socio-culturelle de son pays.  Pour toutes ces raisons, nous nous sommes sentis vraiment bien de Salta, où nous avons débarqué il y a deux mois, jusqu’à Buenos Aires. 

Pour en revenir à notre séjour à Buenos Aires, après notre belle balade à vélo à la découverte de la ville, nous nous offrons deux jours de détente totale dans un hôtel wellness. Au programme confort, piscine, cours de tango et petits cocktails sur les terrasses. Quel bonheur de pouvoir se reposer dans un endroit paisible et de profiter de s’amuser dans la vie nocturne de la ville.

Le dernier soir, nous revenons sur terre et retrouvons les auberges de jeunesse pour une « nuit » en dortoir. Nous devrions dire quelques heures en dortoir car la diane est à 5h30 et le départ est prévu pour 6h. Mais c’est sans compter sur notre dernier cours de tango qui commence plus tard que prévu et nous nous couchons vers 1h du matin. Bien entendu, nous avons failli passer la nuit la plus chère de nos vies. En effet nous n’avons pas entendu le réveil et manqué de peu de rater l’avion pour Melbourne. Heureusement Christelle s’est réveillée à 5h55 sans aucune raison, a réveillé Valentin qui en voyant l’heure a sauté de son lit à étage, (en oubliant que c’était un lit à étage) et est tombé contre le lit des voisins (qui ont fait un sacré saut). Le taxi arrive dans cinq minutes et nous devons encore boucler nos valises. Du coup nous n’avons « que » huit minutes de retard sur le programme mais comme nous n’avons pas prévu de marge pour notre vol (le réveil était déjà bien assez matinal) nous avons couru jusque dans l’avion. Finalement, et heureusement pour nous, nous avons pu dormir durant le vol qui a duré 22 heures.

Le tout en images !